La pico-brasserie Brew’meersch a été fondée en 2021, à La Neuville Chant d’Oisel, près de l’aéroport de Rouen par Charles-Edward Breemeersch. Jeu de mots… Brew’meersch dont la production a commencé en début 2022, brasse environ 18 hectolitres par an. Tout d’une brasserie de village et des petits volumes. Charles-Édward préfère rester fidèle à l’esprit de terroir et d’autosuffisance. L’ajout d’une houblonnière renforce cette approche locale et durable.
Une brasserie de village qui vient directement à vous
Charles-Edward fonde sa brasserie fin 2021 et commence à produire début 2022. Son idée de base est d’avoir un esprit de brasserie « de village » prévu pour de petits volume et sans projet d’agrandissement démesuré. Pour renforcer l’esprit terroir et village, et aussi pour réaliser quelques économies, une houblonnière a été ajoutée en 2022. Au moment où nous écrivons ces lignes, la pico-brasserie Brew’Meersch brasse environ 18 hectolitres par an.
Une activité principale dans la biochimie
« Je suis technicien de laboratoire en pathologie vétérinaire avec une formation initiale en biochimie et microbiologie, les deux bases théoriques fondamentales du brassage, précise Charles-Edward Breemeersch, fondateur de la pico-brasserie Brew’meersch. Le brassage est une activité complémentaire. « En gros, ce n’est pas moi qui vais racheter Heineken. »
Il a décidé de se lancer professionnellement pour diversifier ses revenus face à l’augmentation de l’inflation. « Je brassais en amateur depuis quelques années. Le déclic de mon installation est venu de mon anticipation de l’augmentation de l’inflation et de mon désir de ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier. » Sa formation de biochimiste, ses recherches bibliographiques ainsi que quelques tutoriels YouTube, lui permettent de développer ses compétences en brassage.
Des bières rock’n’roll permanentes, mais aussi éphémère
Aujourd’hui Brew’meersch propose une gamme permanente de trois bières :
- La Brasse dans ta face, une blonde à 5% d’alcool par volume,
- La Sex, houblon et rock’n’roll, une IPA qui tire à 5% d’alcool par volume,
- La Cymb’ale, une ambrée à 8% d’alcool par volume.
En plus de ses bières permanentes, Charles-Edward concocte, tous les mois, une bière éphémère, souvent élaborée avec des fruits et/ou des herbes aromatiques cultivés dans son propre jardin. Ces bières saisonnières incluent des recettes variées comme la cervoise, la Pumpkin beer, le porter au piment d’Espelette, et la blanche citron-gingembre. Yummy…
Bar, tireuse, Beer-truck, la convivialité selon Brew’meersch
Le monde du brassage étant déjà bien saturé, Charles-Edward préfère ne pas démarcher près de ses confrères et consœurs, avec qui il entretient de bonnes relations. Il ne cherche pas non plus à se comparer à eux, mais s’inspire parfois de leurs créations pour ses bières éphémères.
Depuis avril 2023, la brasserie Brew’meersch a obtenu une licence de bar, ce qui lui permet d’organiser des apéritifs de fin de marché sur la place du village les samedis matin (si le temps le permet bien entendu), et de faire déguster une bière ultra-local, étant donné que la brasserie possède sa propre houblonnière!
Charles-Edward a également un « beer-truck » pour se déplacer dans les environs et faire connaitre sa production à la pression ! Une idée originale pour disperser les bulles autour de chez lui. Pour 2024, Charles-Edward prévoit d’étendre ses services en proposant la location de tireuses avec des fûts de 5, 8 ou 19 litres, un large choix pour permettre à tous les convives de profiter d’un produit du terroir normand.
La vente d’alcool est interdite aux mineurs.
N’oubliez pas que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.